"En août, nous en dénombrons déjà 400'000 ; si le rythme des arrivées reste le même, nous pourrions atteindre début novembre 500'000 Vénézuéliens" sur le sol péruvien, a déclaré jeudi le haut responsable chargé des migrations, Eduardo Sevilla. Le rythme des arrivées est de 3000 réfugiés par jour.
A partir de samedi, le Pérou va exiger un passeport pour tous les Vénézuéliens. Le ministre des Affaires étrangères Nestor Popolizio a précisé que Lima accorderait des visas humanitaires dans des cas exceptionnels.
Pas de fermeture de la frontière
"Personne ne parle de fermer la frontière, il s'agit d'exercer un meilleur contrôle migratoire pour des raisons sécuritaires. 80% des Venezuéliens qui arrivent au Pérou ont leur passeport", a déclaré le ministre de l'Intérieur Mauro Medina. A Tumbes, à la frontière de l'Equateur des centaines de Vénézuéliens attendent dans de longues files pour faire enregistrer leur entrée au Pérou.
afp/vs