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L'Iran signe un accord sur son rôle dans l'après-guerre en Syrie

Le président syrien Bachar al-Assad (à droite) rencontre le ministre iranien de la Défense Amir Hatami, le 26 août 2018. [SANA/EPA/Keystone]
Le président syrien Bachar al-Assad (à droite) rencontre le ministre iranien de la Défense Amir Hatami, le 26 août 2018. - [SANA/EPA/Keystone]
Le ministre iranien de la Défense, en visite en Syrie, a signé un accord de coopération militaire et pour la reconstruction, a annoncé lundi un média iranien. Le texte aborde le rôle de l'Iran dans ce pays à l'issue de la guerre.

"La Syrie sort progressivement d'une période de crise pour entrer dans une phase de reconstruction", a dit Amir Hatami, cité par l'agence Tasnim, après la signature du texte avec son homologue syrien Abdallah Ayoub. L'accord traite de la poursuite de la "présence et de l'implication" iranienne en Syrie, a-t-il ajouté.

Arrivé dimanche pour une visite de deux jours, le ministre iranien a aussi rencontré le président Bachar al-Assad. L'Iran a fourni un soutien politique, financier et militaire de premier plan au régime de Damas dans la guerre qui secoue ce pays depuis 2011.

Sommet tripartite le 7 septembre

En Turquie, la télévision d'Etat a annoncé lundi que les chefs de l'Etat turc, russe et iranien s'entretiendront le 7 septembre en Iran pour leur troisième sommet tripartite sur la Syrie. Selon des médias turcs, le sommet aura lieu à Tabriz (nord du pays).

La dernière rencontre de ce type a eu lieu à Ankara en avril, et avant cela à Sotchi, en Russie, en novembre dernier.

ats/kkub

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Le maintien d'al-Assad, "une erreur funeste" selon Emmanuel Macron

Le président français Emmanuel Macron a jugé lundi qu'un "retour à la normale" en Syrie avec le maintien de Bachar al-Assad à sa tête serait "une erreur funeste".

"Nous voyons bien ceux qui voudraient, une fois la guerre contre Daech achevée, faciliter un retour à la normale: Bachar al-Assad resterait au pouvoir, les réfugiés (...) retourneraient et l'Europe et quelques autres reconstruiraient", a déclaré le chef de l'Etat au cours de son discours annuel face aux ambassadeurs de France.

"Si je considère depuis le premier jour que notre premier ennemi est Daech (acronyme arabe du groupe djihadiste Etat islamique, ndlr.) et que je n'ai jamais fait de la destitution de Bachar al-Assad une condition préalable à notre action diplomatique ou humanitaire en Syrie, je pense qu'un tel scénario serait néanmoins une erreur funeste", a-t-il estimé.

Renforcement de la présence américaine

Le ministère russe de la Défense a fait état lundi d'un renforcement de la présence militaire américaine au Proche-Orient, peut-être en prévision d'une attaque contre les forces gouvernementales syriennes, rapportent des agences de presse russes.

Le général Igor Konachenkov, porte-parole du ministère cité par ces agences, a précisé que le destroyer USS Ross, équipé de 28 missiles de croisière Tomahawk, était entré le 25 août en mer Méditerranée.