Depuis des mois, des milliers de réfugiés ont afflué dans cet Etat. "Je décrète l'envoi des forces armées pour garantir la loi et l'ordre dans l'Etat de Roraima du 29 août au 12 septembre", a annoncé le chef de l'Etat.
Le but de la mesure est de "garantir la sécurité des citoyens mais aussi des immigrants vénézuéliens qui fuient leur pays".
Afflux trop important
Plusieurs dizaines de milliers d'entre eux fuyant les troubles économiques et politiques de leur pays ont afflué ces dernières années dans l'Etat de Roraima, où les services sociaux sont submergés.
Michel Temer a ajouté que la situation était "tragique". Et le président brésilien de blâmer son homologue vénézuélien Nicolas Maduro: "La situation au Venezuela n'est plus un problème politique interne. C'est une menace pour l'harmonie de tout le continent", a déclaré le chef d'Etat dans un discours télévisé.
agences/br
Pays de la région solidaires
La Colombie et le Pérou ont annoncé mardi qu'ils échangeraient leurs informations sur les centaines de milliers de migrants du Venezuela qu'ils reçoivent, première étape vers une politique régionale face à l'exode généré par la crise dans ce pays.
De son côté, l'Equateur a avancé au 3 septembre une réunion sur cette vague migratoire, à laquelle sont invités 13 pays de la région, initialement prévue deux semaines plus tard.
L'échange de données vise à éviter que les migrants reçoivent assistance dans plusieurs pays, "retirant la possibilité à d'autres" Vénézuéliens d'en bénéficier, a déclaré la directeur du service colombien des migrations.
Etat d'urgence sanitaire
Par ailleurs, le gouvernement péruvien a déclaré mardi l'état d'urgence sanitaire pour 60 jours dans trois districts de la région de Tumbes, à la frontière avec l'Equateur, après l'arrivée massive de migrants vénézuéliens fuyant la crise économique, selon un décret publié au journal officiel.