La semaine dernière, le Scottisch National Party a annoncé que deux plaintes pour inconduite sexuelle avaient été déposées en janvier. Les faits auraient eu lieu en 2013 durant son mandat de chef de gouvernement (2007-2014). Alex Salmond a aussitôt réfuté les accusations formulées à son encontre.
Selon l'édition du quotidien écossais Daily Record du 24 août, deux membres de son équipe ont dénoncé des faits d'agressions sexuelles qui auraient notamment eu lieu dans la résidence officielle des Premiers ministres écossais.
Protéger son parti
Dans un message vidéo diffusé mercredi sur un réseau social, Alex Salmond affirme avoir pris la décision de quitter le SNP pour prévenir une "division interne" ainsi que des attaques de partis politiques à l'adresse de sa formation.
Il a assuré qu'il entendait demander à redevenir membre du SNP "dès que j'aurai la possibilité de défendre mon honneur". Il a annoncé avoir déposé un recours judiciaire contre le gouvernement pour la procédure lancée contre lui.
agences/br
"Grande tristesse"
Figure de proue des indépendantistes écossais, il avait contribué à la tenue d'un référendum sur l'indépendance de l'Ecosse en septembre 2014, que les Ecossais avaient rejeté à 55%. Il avait démissionné de son poste de premier ministre en novembre de la même année.
La première ministre écossaise Nicola Sturgeon, qui a aussi succédé à Alex Salmond à la tête du SNP, a été mise sous pression par l'opposition qui réclamait que l'adhésion de Salmond au SNP soit suspendue le temps de l'enquête. Elle a dit ressentir "une grande tristesse à propos de toute la situation" mais comprendre la décision de Salmond.