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Theresa May ne veut faire aucun compromis sur "son" Brexit

Theresa May défend sans relâche son projet de Brexit. Elle compte maintenir son plan de relation commerciale entre l'UE et la Grande-Bretagne, même après le divorce. [REUTERS - Leon Neal/Pool]
Theresa May défend sans relâche son projet de Brexit. Elle compte maintenir son plan de relation commerciale entre l'UE et la Grande-Bretagne, même après le divorce. - [REUTERS - Leon Neal/Pool]
La Première ministre britannique Theresa May a promis dimanche de maintenir son projet de relation commerciale étroite entre le Royaume-Uni et l'UE après le Brexit, malgré une farouche opposition des pro-Brexit.

En juillet, Theresa May a présenté un "Livre blanc" dans lequel elle propose notamment la création d'une nouvelle "zone de libre-échange" avec l'UE. Cette zone repose sur un ensemble de règles communes concernant les biens et le secteur agro-alimentaire.

Ce "plan de Chequers" a immédiatement suscité l'opposition des tenants d'un Brexit dur car ils le considèrent comme un dévoiement du référendum ayant décidé la sortie de l'UE en juin 2016. Il a d'ailleurs provoqué les démissions fracassantes des ministres des Affaires étrangères, Boris Johnson, et du Brexit, David Davis. De leur côté, les dirigeants de l'UE ont mis en doute sa viabilité.

"Je ne serai pas contrainte d'accepter des compromis concernant les propositions du 'plan de Chequers' qui ne sont pas dans notre intérêt national", écrit la Première ministre dans le journal The Daily Telegraph.

Un deuxième référendum "exclu"

Le départ de la Grande-Bretagne de l'UE est programmé pour le 30 mars 2019. Londres et Bruxelles sont censés parvenir à un accord d'ici octobre pour organiser leur divorce et jeter les bases de leur relation future.

Confrontée à une forte opposition contre son plan de la part des pro-Brexit, Theresa May a réitéré qu'elle préfère l'absence d'un accord plutôt que de faire des concessions à Bruxelles. "Nous serons prêts pour un 'no deal' (aucun accord) s'il le faut", a écrit Theresa May qui, une fois encore, a exclu la tenue d'un second référendum sur l'adhésion à l'UE.

"Poser la question une fois de plus serait une grave trahison de notre démocratie - et une trahison de cette confiance", a-t-elle affirmé.

ats/alp

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