"Il y a une volonté de transformer des flux migratoires normaux en crise humanitaire afin de justifier une intervention internationale au Venezuela (...) Nous ne l'accepterons pas", a déclaré la vice-présidente Delcy Rodriguez lundi.
Dans une allocution à la télévision, le président Nicolás Maduro a déclaré que "plus de 90% de ce groupe de 600'000 Vénézuéliens ayant quitté le pays ces deux dernières années, selon des chiffres confirmés et certifiés, le regrettent".
Menace de déstabilisation dans les pays voisins
Mais le nombre croissant de personnes fuyant le Venezuela menace de déstabiliser les pays voisins. La Colombie, le Pérou et l'Equateur ont demandé une aide internationale plus importante pour gérer l'afflux de migrants vénézuéliens qui accablent leurs services publics.
Pour l'Organisation internationale pour les migrations, l'exode des Vénézuéliens est sur le point d'atteindre un "stade de crise" semblable à celles des migrations de la Méditerranée vers l'Europe.
ats/pym