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La Russie reprend ses raids aériens contre la province syrienne d'Idlib

Des Syriens au milieu des décombres à l'Est d'Idlib, après une attaque de missiles russes en février 2018 (image d'illustration) [Keystone - Abdalla Saad]
Des Syriens au milieu des décombres à l'Est d'Idlib, après une attaque de missiles russes en février 2018 (image d'illustration) - [Keystone - Abdalla Saad]
L'aviation russe a repris ses raids aériens contre la province d'Idlib, tenue par les insurgés dans le nord-ouest de la Syrie, après 22 jours d'interruption. Les frappes auraient tué au moins treize civils.

Selon l'OSDH, les frappes ont ciblé 24 régions, tuant au moins treize civils, dont six enfants appartenant à une même famille, et faisant au moins trente blessés.

La Russie soutient militairement le régime du président syrien Bachar al Assad, dont l'armée a continué à mener dans l'intervalle des frappes aériennes et des pilonnages contre cette province.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a affirmé que la région d'Idlib était un "nid de terroristes" qui sapait le processus de paix en Syrie.

Les mises en garde se succèdent

Le président américain Donald Trump a appelé la Syrie et ses alliés, l'Iran et la Russie, à ne pas mener d'offensive "imprudente" contre la province d'Idlib. L'ONU a salué ce tweet d'alerte et recommandé à Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan "de se parler au téléphone" pour "éviter la bataille d'Idlib".

La Turquie, dont l'armée occupe une série de postes d'observation en lisière du territoire tenu par les rebelles, a elle aussi mis en garde la Russie.

Reuters/fasl

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Réunion du Conseil de sécurité

Les Etats-Unis, président en exercice du Conseil de sécurité en septembre, organiseront vendredi matin une réunion de cette instance sur la situation à Idlib en Syrie. L'ambassadrice américaine à l'ONU, Nikki Haley, a précisé qu'une majorité des membres de l'ONU étaient en faveur d'une telle réunion.