Le chef de l'antiterrorisme, Neil Basu, a appelé mercredi le public à identifier les deux hommes après avoir rendu publiques des images des deux hommes tournées par des caméras de vidéosurveillance.
La Russie a affirmé ne pas les connaître et a dénoncé une "manipulation de l'information."
Des agents du renseignement russe
Sur la base des informations fournies par le renseignement britannique, Theresa May a précisé que les deux suspects étaient des agents du GRU, le renseignement militaire russe, et que leur opération avait sans doute été validée à un haut niveau de la hiérarchie russe, au-dessus du GRU.
La Première ministre britannique a laissé entendre que Londres ne demanderait pas l'extradition des deux suspects, faute de pouvoir s'assurer d'une coopération satisfaisante de Moscou.
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agences/dsr
Sujet traité dans le journal horaire de 14h00 sur RTS La 1ère
Sanctions diplomatiques et économiques
L'affaire Skripal a engendré une grave crise diplomatique entre Moscou et les Occidentaux et abouti à une vague d'expulsions réciproques de diplomates.
Début août, les États-Unis ont annoncé leur intention d'imposer de nouvelles sanctions économiques à la Russie à la suite de cette affaire. Entrées en vigueur le 27 août, elles pourraient coûter "des centaines de millions de dollars" à l'économie russe, selon l'estimation d'un haut responsable américain début août.