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Deux Russes recherchés par Londres après l'empoisonnement de Sergueï Skripal

Des membres de la police scientifique britanniques analysant le banc où Sergeï Skripal et sa fille ont été empoisonnés en mai dernier. [Reuters - Peter Nicholls]
Des membres de la police scientifique britanniques analysant le banc où Sergeï Skripal et sa fille ont été empoisonnés en mai dernier. - [Reuters - Peter Nicholls]
La justice britannique a lancé un mandat d'arrêt contre deux ressortissants russes dans l'affaire de l'empoisonnement au Novitchok de l'ex-espion russe Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia. Moscou affirme ne pas les connaître et nie toute implication.

Le chef de l'antiterrorisme, Neil Basu, a appelé mercredi le public à identifier les deux hommes après avoir rendu publiques des images des deux hommes tournées par des caméras de vidéosurveillance.

La Russie a affirmé ne pas les connaître et a dénoncé une "manipulation de l'information."

Des agents du renseignement russe

Sur la base des informations fournies par le renseignement britannique, Theresa May a précisé que les deux suspects étaient des agents du GRU, le renseignement militaire russe, et que leur opération avait sans doute été validée à un haut niveau de la hiérarchie russe, au-dessus du GRU.

La Première ministre britannique a laissé entendre que Londres ne demanderait pas l'extradition des deux suspects, faute de pouvoir s'assurer d'une coopération satisfaisante de Moscou.

>> Lire aussi : Deux Britanniques exposés au même poison que l'ex-espion russe Skripal

agences/dsr

Sujet traité dans le journal horaire de 14h00 sur RTS La 1ère

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Sanctions diplomatiques et économiques

L'affaire Skripal a engendré une grave crise diplomatique entre Moscou et les Occidentaux et abouti à une vague d'expulsions réciproques de diplomates.

Début août, les États-Unis ont annoncé leur intention d'imposer de nouvelles sanctions économiques à la Russie à la suite de cette affaire. Entrées en vigueur le 27 août, elles pourraient coûter "des centaines de millions de dollars" à l'économie russe, selon l'estimation d'un haut responsable américain début août.