Jair Bolsonaro va passer au moins une semaine, peut-être dix jours, à l'hôpital et pourrait mettre deux mois à se remettre de ses blessures, ont dit les responsables de l'hôpital de Juiz de Fora où il a été emmené.
Son colistier en vue de la présidentielle des 7 et 28 octobre, le général Hamilton Mourao, avait auparavant dit qu'il était dans un état stable, mais qu'il restait "fragile.
Personnage controversé
La police de la ville a annoncé avoir arrêté un suspect après l'agression qui s'est déroulée pendant un rassemblement électoral. Blessé, le candidat a été porté sur les épaules de ses partisans avant d'être pris en charge par les secours. "Nous ne savons pas s'il s'agit d'un acte politique", a dit un porte-parole de la police locale.
Jair Bolsonaro, en tête des sondages depuis l'invalidation de la candidature de l'ex-président Lula da Silva, est un personnage controversé qui a vanté publiquement les mérites de la junte militaire au Brésil, dont il a regretté par le passé qu'elle n'ait pas tué plus de monde à l'époque de la dictature.
reuters/br
"Ordre de Dieu"
L'homme qui a poignardé Jair Bolsonaro a dit avoir agi "pour raisons personnelles" et "sur l'ordre de Dieu", selon un rapport préliminaire de la police militaire.
L'avocat de l'agresseur a déclaré que celui-ci l'avait assuré avoir agi "pour des motifs religieux, de type politique et également en raison des préjugés que montre Bolsonaro à chaque fois qu'il parle de race, de religion et des femmes".
L'ex-capitaine de l'armée est un admirateur de la dictature militaire et est un habitué des saillies racistes, misogynes et homophobes.