C'est le village d'Atsuma, niché au pied de montagnes de l'île de Hokkaido, qui a payé le plus lourd tribut à la catastrophe, avec 17 décès et une vingtaine de disparus. La zone a été ravagée par des éboulements qui ont englouti les maisons construites en contrebas.
Pour la seconde nuit d'affilée, les secouristes s'affairaient au milieu des décombres, à l'aide de pelleteuses et de chiens en quête du moindre souffle de vie, une tâche compliquée par des répliques incessantes.
Les images de télévision montraient des chaussées éventrées, des façades défoncées, des maisons vacillantes dans la capitale régionale Sapporo après ce tremblement de terre de magnitude 6,6 survenu en pleine nuit.
Environ 22'000 hommes et 75 hélicoptères étaient mobilisés pour participer aux opérations et venir en aide aux sinistrés, dont de nombreux ont passé la journée à faire la queue devant supermarchés et stations-service pour s'approvisionner.
afp/gax/lan
Le Japon, zone sensible
Le Japon est situé à la jonction de quatre plaques tectoniques et subit chaque année quelque 20% des séismes les plus forts recensés sur Terre.
Tout le monde garde en mémoire le terrible tremblement de terre et le tsunami du 11 mars 2011 qui ont tué plus de 18'500 personnes et provoqué la catastrophe nucléaire de Fukushima.
Le séisme de jeudi s'est produit alors que l'archipel se remet à peine du passage du très puissant typhon Jebi qui a tué 11 personnes dans le sud-ouest.