Craignant qu'une éventuelle offensive ne conduise à un "massacre", le président turc Recep Tayyip Erdogan a proposé une trêve dans cette région. Son homologue russe Vladimir Poutine s'est dit hostile à cette idée et a appelé les rebelles à déposer les armes, alors que l'Iranien Hassan Rohani a estimé que Damas devait reprendre le contrôle de la totalité du pays après plus de sept ans de guerre.
Dans une déclaration commune publiée à l'issue de leur rencontre, les trois dirigeants ont annoncé qu'ils tiendront en Russie un autre sommet sur la Syrie, afin de trouver les moyens de résoudre la situation à Idlib.
Les raids continuent
Ils soulignent la nécessité d'"éliminer" en Syrie les djihadistes du Front Al Nosra et de l'Etat islamique (EI) mais affirment aussi que seul un règlement politique négocié pourra mettre fin au conflit.
Des avions russes et syriens ont continué vendredi à bombarder des positions dans la province rebelle, rapporte l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). "L'objectif était de détruire les fortifications des insurgés", a précisé le directeur de l'ONG basée en Grande-Bretagne.
agences/lan
L'émissaire de l'ONU réclame des "routes d'évacuation volontaires"
Le sort d'Idlib a aussi été évoqué à New York par le Conseil de sécurité des Nations unies.
A cette occasion, l'émissaire de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, a plaidé pour l'ouverture de "routes d'évacuation volontaires" permettant aux civils de quitter Idlib.
"Tous les ingrédients sont réunis pour une tempête dévastatrice", a ajouté le diplomate italo-suédois, en évoquant la perspective d'une offensive du régime sur Idlib.