Près d'un millier d'événements étaient organisés samedi dans une centaine de pays, dans le cadre de l'appel baptisé "Rise for climate" ("Debout pour le climat").
En France, des dizaines de milliers de personnes ont participé à des marches citoyennes, quelques jours après la démission du ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot. Le cortège parisien a notamment réuni 18'500 personnes, selon la police et 50'000 selon les associations, qui ont compté environ 100'000 personnes au total dans l'ensemble des défilés.
En Une du journal Libération, 700 scientifiques français ont en outre lancé un appel aux dirigeants politiques pour qu'ils passent "de l'incantation aux actes pour enfin se diriger vers une société sans carbone". La Terre est déjà entrée pleinement dans le "futur climatique", mettent-ils en garde.
Faible mobilisation en Asie
A Bruxelles, un rassemblement organisé devant le Parlement européen a réuni 1300 personnes selon la police, à l'appel de Greenpeace et de la Coalition Climat, collectif d'associations et d'ONG de la société civile.
En Asie, c'est à Manille que la mobilisation a été la plus forte, avec 800 manifestants. A Bangkok, près de 200 manifestants se sont réunis devant le siège régional de l'ONU où est organisée jusqu'à dimanche une réunion de préparation du prochain sommet sur le climat, la COP24, prévu en Pologne dans trois mois.
En Australie, les organisateurs ont fait entrer dans le port de Sydney un bateau portant la bannière "Rise for climate". Des centaines de manifestants se sont réunis devant les bureaux du Premier ministre Scott Morrison en l'appelant à "sortir le charbon de la politique".
Point culminant à San Francisco
Cette journée d'action a culminé avec une grande manifestation à San Francisco, où se tiendra à partir du 12 septembre le Sommet mondial des villes et entreprises pour le climat, organisé par le gouverneur de Californie en réponse à la politique anti-écologique de Trump.
Rassemblés dans une ambiance festive, des milliers de manifestants sont venus de tout l'Etat de Californie -et pour certains du reste du pays- pour porter un message double: accélérer la transition vers les énergies renouvelables, et protéger les personnes les plus vulnérables face au dérèglement climatique.
afp/ptur