Près de 60 frappes aériennes ont été menées samedi sur plusieurs localités du sud et du sud-est d'Idlib, par l'armée russe alliée au régime Assad, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). L'aviation syrienne a de son côté largué des barils d'explosifs sur ce secteur, a ajouté la même source.
Les bombardements sur cette province, menacée d'assaut par le président syrien Bachar al-Assad et la Russie, ont tué au moins quatre civils dont deux enfants, d'après l'OSDH.
Le directeur de l'ONG, Rami Abdel Rahmane, a indiqué que l'armée syrienne poursuit ses bombardements à l'artillerie lourde contre plusieurs positions djihadistes et rebelles, dont certaines ont été désertées.
Raids les plus intenses depuis août
Selon l'OSDH, des frappes aériennes russes avaient déjà fait cinq morts vendredi alors qu'elles visaient des positions djihadistes.
Il s'agit des raids les plus intenses dans le nord syrien depuis l'attaque menée en août contre la localité d'Orum al-Koubra, qui a fait plus de 50 morts.
Cette recrudescence de violence intervient au lendemain de l'échec d'un sommet tripartite à Téhéran ayant réuni les présidents russe, turc et iranien qui avaient pour objectif de décider du sort de ce dernier fief insurgé.
>> Lire : Pas d'accord entre Russes, Turcs et Iraniens sur une trêve à Idlib
afp/ptur