Mark Lowcock s'est dit "extrêmement alarmé" pour les centaines de milliers de civils menacés. "Il doit y avoir des moyens" de faire en sorte qu'une éventuelle offensive sur ce dernier bastion des rebelles ne provoque "le plus grand nombre de victimes" depuis le début du 21e siècle, a-t-il dit devant la presse à Genève. "Ce n'est pas acceptable", a-t-il ajouté.
Il a répété que l'ONU s'était préparée à venir en aide à 800'000 personnes déplacées, dont 100'000 pourraient criculer dans les zones gouvernementales et 700'000 autres qui pourraient se déplacer dans un premier temps à l'intérieur de la province d'Idlib.
Ces déclarations interviennement alors que plus de 30'000 personnes ont été déplacées en Syrie par les bombardements du régime et de son allié russe qui ont visé depuis le début du mois la province d'Idlib et les territoires insurgés adjacents, a relevé lundi l'ONU.
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agences/lgr
Moscou demande une réunion du Conseil de sécurité
Le Conseil de sécurité se réunira mardi pour discuter une nouvelle fois de la province syrienne d'Idlib, cette fois à la demande de la Russie qui veut rendre compte du sommet tripartite tenu vendredi à Téhéran, selon des diplomates.
Les Etats-Unis, qui assurent en septembre la présidence tournante du Conseil de sécurité, ont confirmé lundi après-midi la tenue de cette session qui sera publique.