Quim Torra, président de l'exécutif régional, et son prédécesseur Carles Puigdemont, réfugié en Belgique depuis octobre, les avaient appelés à descendre en masse dans les rues de la ville pour afficher leur détermination.
La revendication de l'abandon des poursuites contre les dirigeants séparatistes, incarcérés ou ayant fui à l'étranger, pour leur rôle dans la tentative de sécession était au centre de la manifestation. Treize leaders catalans, dont l'ancien président régional Carles Puigdemont, sont accusés de rébellion, ce qui peut leur valoir jusqu'à 25 ans de prison.
Les indépendantistes toujours puissants
Le camp indépendantiste a prouvé lors de cette "Diada" qu'il reste puissant, près d'un an après le référendum illégal d'autodétermination du 1er octobre 2017 et la vaine déclaration d'indépendance du 27 octobre qui avait entraîné la mise sous tutelle de la Catalogne par Madrid.
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