Ngar Min Swe a été reconnu coupable mardi de "sédition" pour "avoir écrit des posts abusifs sur Facebook contre la Conseillère d'Etat Aung San Suu Kyi, donnant aux gens des idées fausses sur elle", a déclaré un porte-parole du tribunal.
Celui qui écrivait dans le journal officiel Global New Light of Myanmar à l'époque de la junte militaire est connu depuis des années pour ses prises de position contre l'ancienne dissidente.
Accolade malvenue
Sur Facebook, il s'est notamment emporté contre le fait que durant sa visite en 2014 le président américain d'alors Barack Obama avait embrassé Aung San Suu Kyi, dénonçant son accolade comme un outrage à la culture birmane. L'histoire avait fait couler beaucoup d'encre dans le pays.
Cette affaire survient alors que la dirigeante est empêtrée dans la gestion de la crise des Rohingyas. De plus, elle a justifié la semaine dernière l'emprisonnement de deux journalistes de Reuters après leur enquête sur un massacre de Rohingyas.
afp/pym
Quatorze ans au Vietnam
Un instituteur à la retraite a été condamné mercredi à 14 ans de prison pour des critiques publiées sur Facebook, assimilées à une "tentative de renversement" du régime au Vietnam communiste.
Dao Quang Thuc, âgé de 58 ans, y évoquait les problèmes environnementaux au Vietnam. Il y parlait aussi de la dispute territoriale entre Pékin et Hanoï en Mer de Chine méridionale, un sujet prompt à enflammer les nationalistes vietnamiens que le régime tente de contrôler.