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Les Etats-Unis prêts à renouer le dialogue avec la Corée du Nord

Médaille commémorative des pourparlers de paix entre Donald Trump et Kim Jong-un. [EPA/PYONGYANG PRESS CORPS]
Médaille commémorative des pourparlers de paix entre Donald Trump et Kim Jong-un. - [EPA/PYONGYANG PRESS CORPS]
Le sommet intercoréen qui s'est achevé jeudi avec une visite de Kim Jong-un et de Moon Jae-in au mont Paektu, berceau mythique du peuple coréen, a donné un nouveau souffle aux négociations entre Pyongyang et Washington.

Le dirigeant nord-coréen a accepté mercredi de fermer le site de tests de moteurs de missile et le pas de tirs de Tongchang-ri en présence d'experts internationaux. L'annonce a été saluée par les États-Unis, qui se sont dits prêts à reprendre sur-le-champ des discussions visant à la dénucléarisation de la Corée du Nord dans les trois ans. Donald Trump a salué des "progrès extraordinaires".

Pyongyang a également évoqué la fermeture de son complexe nucléaire de Yongbyon si Washington prenait "des mesures correspondantes".

Experts dubitatifs

Les spécialistes restent dubitatifs face à ces annonces de Pyongyang et nombres d'entre eux pensent que le Nord dispose d'infrastructures nucléaires secrètes autres que Yongbyon.

"Les Nord-Coréens font des gestes qui imitent le désarmement", a tweeté Jeffrey Lewis, spécialiste du contrôle des armements. "Ils ne limitent pas de manière significative le programme nucléaire nord-coréen".

Leur objectif principal, poursuit-il, c'est "d'amadouer Donald Trump, afin que messieurs Kim et Moon puissent maintenir leur relation en vie".

Kim Jong-un attendu à Séoul cette année

Séoul comme Pyongyang ont à coeur de resserrer leurs liens, Kim Jong-un pour faire profiter son pays de la puissance économique du Sud, Moon Jae-in pour éloigner de la péninsule le spectre d'un conflit dévastateur.

Le dirigeant nord-coréen doit ainsi se rendre prochainement à Séoul. La visite, qui pourrait intervenir cette année, serait la première d'un dirigeant du Nord dans la capitale sud-coréenne depuis la fin de la guerre (1950-1953) qui s'est achevée sur un armistice et non un traité de paix.

>> Le point dans le 19h30 :

Le leader nord-coréen pourrait se rendre à Séoul cette année. Ce serait une première depuis la fin de la guerre de Corée en 1953
Le leader nord-coréen pourrait se rendre à Séoul cette année. Ce serait une première depuis la fin de la guerre de Corée en 1953 / 12h45 / 1 min. / le 19 septembre 2018

ats/pym

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