"Il est inacceptable de rejeter la proposition d'une des parties sans explication détaillée et sans contre-proposition", a déploré la cheffe du gouvernement, ajoutant que ni elle, ni aucun autre chef du gouvernement britannique, ne pourrait accepter d'accord qui établisse une différence de traitement entre l'Irlande du Nord et le reste du Royaume-Uni."
"Nous voulons désormais que l'UE nous dise quels sont les vrais problèmes, et quelle est leur alternative, afin de pouvoir en discuter. D'ici là, nous ne pouvons pas progresser", a-t-elle ajouté.
"Je ne renverserai pas le résultat du référendum"
"Je ne renverserai pas le résultat du référendum (de juin 2016) ni ne démantèlerai mon pays", a-t-elle insisté lors de cette allocution de huit minutes retransmise depuis Downing Street.
"Il nous faut un engagement sérieux pour régler les deux principaux problèmes dans les négociations (ndlr, la frontière irlandaise et la future relation économique entre l'UE et le Royaume-Uni) et nous sommes prêts", a-t-elle poursuivi, tout en rappelant qu'elle préférait "une absence d'accord à un mauvais accord".
Par ailleurs, la livre sterling, qui évoluait déjà en baisse, a creusé ses pertes durant sa courte allocution pour perdre plus de 1% face au dollar comme à l'euro. Il s'agit de son plus fort repli en séance depuis onze mois face au dollar et depuis cinq mois face à l'euro.
Donald Tusk optimiste
De son côté, le président du Conseil européen Donald Tusk a affirmé "rester convaincu qu'un compromis bon pour tous sur la sortie du Royaume-Uni de l'UE est encore possible".
Donald Tusk, qui représente les Etats membres de l'Union, a répondu ainsi à la Première ministre britannique Theresa May qui avait auparavant accusé l'UE d'être à l'origine de "l'impasse" des négociations du Brexit.
agences/hend