Le premier jour de l'Assemblée générale de l'ONU s'est ouvert par un sombre constat d'Antonio Guterres, le secrétaire général de l'organisation: un "monde de plus en plus chaotique" dans lequel le multilatéralisme est très critiqué "au moment où il est le plus nécessaire".
La séance s'est poursuivie avec un discours de Donald Trump au ton moins agressif qu'en 2017, sauf pour l'Iran. "Nous ne pouvons pas permettre au principal soutien du terrorisme dans le monde de posséder les armes les plus dangereuses de la planète", et de "menacer l'Amérique" ou Israël, a martelé le président des Etats-Unis.
Rires dans l'assistance
Par ailleurs, le milliardaire a répété son attachement à la "souveraineté américaine" et a rappelé le dialogue qu'il a amorcé avec les Nord-Coréens.
Enfin, Donald Trump est parvenu à faire rire certains dirigeants lorsqu'il a vanté son propre bilan. "En moins de deux ans, mon administration a accompli plus que quasiment toute autre administration dans l'Histoire de notre pays", a-t-il lancé.
ats/afp/rens
Hassan Rohani dénonce une position "absurde"
Le président iranien Hassan Rohani a répondu au président des Etats-Unis en dénonçant la position "absurde" de Donald Trump.
La sécurité ne peut pas être "le jouet" de la politique intérieure américaine, a martelé Hassan Rohani. Il a accusé les Etats-Unis de vouloir "renverser" le régime de Téhéran, tout en leur proposant de dialoguer.