Ce projet "est son aventure personnelle et solitaire. Il n'a pas mandat pour le faire!", a lancé Albin Kurti, patron du parti Vetevendosje (Autodétermination, gauche nationaliste) qui avait appelé à cette manifestation.
Cet été, Hashim Thaçi et son homologue serbe Aleksandar Vucic ont, sans entrer dans les détails, évoqué la possibilité de modifier les frontières pour normaliser leurs relations, vingt ans après le conflit entre forces serbes et guérilla indépendantiste kosovare.
Régions échangées
Les médias ont évoqué un échange entre la vallée de Presevo, région majoritairement albanaise du sud de la Serbie, et le secteur de Mitrovica-nord, où vivent, selon les estimations, un tiers des 120'000 Serbes du Kosovo. Dix ans après sa proclamation, Belgrade ne reconnaît pas l'indépendance de son ex-province albanaise.
ats/kkub