Affaiblie par le récent rejet de son "plan de Chequers" par les dirigeants européens, Theresa May a une nouvelle fois été attaquée de front par son ex-ministre des Affaires étrangères, Boris Johnson.
Ce dernier a qualifié de "dérangé" et "grotesque" ce plan prévoyant le maintien d'une relation commerciale étroite avec l'UE par le maintien de règles communes. "Contrairement à la Première ministre, j'ai fait campagne pour le Brexit (...) et ce qui se passe maintenant n'est pas ce qui a été promis aux gens en 2016", a-t-il déploré.
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Courte majorité
Theresa May ne dispose que d'une courte majorité au Parlement et se retrouve donc à la merci d'une rébellion de ses députés. Ainsi, le congrès devrait donner lieu à une subtile lutte d'influence entre les grandes figures du parti.
Devant l'ampleur des divisions et la menace posée par un Parti travailliste fustigeant la politique d’austérité des Tories, des élus appellent le parti à se mobiliser sur les enjeux de santé ou d'éducation.
ats/bama