L'Indonésie éprouve de grandes difficultés à acheminer l'aide de première nécessité à la population locale d'autant que les secours peinent encore à atteindre les zones les plus reculées. Selon l'agence nationale de gestion des catastrophes, des dizaines voire des centaines de victimes restent piégées sous les décombres.
Des dizaines d'agences humanitaires et d'organisations non gouvernementales se sont dites prêtes à apporter une assistance d'urgence.
Cellule de crise suisse
L'Union européenne avait par exemple annoncé débloquer 1,5 million d'euros d'aide humanitaire. La Suisse a proposé une offre d'assistance aux autorités indonésiennes.
Une cellule de crise est prête à intervenir, a précisé Manuel Bessler, chef du Corps suisse d'aide humanitaire, sur les ondes de la RTS. Entre 7 et 20 personnes pourraient être envoyées pour participer à la phase de reconstruction, notamment dans le domaine de l'accès à l'eau potable, la construction d'abris et le soutien médical.
ats/pym
La Chaîne du Bonheur lance un appel
Suite à la catastrophe qui a frappé l'Indonésie, la Chaîne du Bonheur a lancé lundi un appel à la solidarité. Cinq ONG partenaires de la Chaîne du Bonheur (ADRA, Caritas, l’EPER, Solidar, Croix-Rouge suisse) se sont déjà mobilisées pour venir en aide aux victimes sur le terrain. Elles ont besoin de toute urgence de nourriture, d’eau, de médicaments, de matériel médical et d’abris.
L’argent collecté par la Chaîne du Bonheur servira dans un premier temps à répondre aux besoins les plus urgents. Plus tard, selon les moyens, les partenaires de la Chaîne du Bonheur aideront les populations à se relever après la catastrophe, par exemple par la réhabilitation et la reconstruction de leurs maisons.
Les dons peuvent être versés sur www.bonheur.ch ou sur le CP 10-15000-6, mention "Tsunami Indonésie".
Evasion de prisonniers
Jusqu'à 1200 détenus se sont évadés de trois prisons différentes en Indonésie, a annoncé lundi le gouvernement. Une responsable du ministère de la Justice, Sri Puguh Utami, a précisé que ces détenus avaient trouvé le moyen de s'enfuir de prisons surchargées à Palu et Donggala.
"Je suis sûr qu'ils se sont évadés parce qu'ils craignaient d'être touchés par le tremblement de terre. C'est évidemment une question de vie et de mort pour les prisonniers", a-t-elle déclaré.