Une somme représentant 77% du total du coût des désastres sur cette période jusqu'en 2017, précise l'Office des Nations unies pour la réduction des risques de catastrophe (UNISDR), juste avant la Journée internationale pour la prévention des catastrophes, ce 13 octobre.
Situation très alarmante
Une situation "très alarmante", selon l'UNISDR, car le chiffre réel pourrait être près de trois fois plus élevé : moins de 40% des catastrophes étant rapportées par les Etats.
Dans son rapport, l'UNISDR appelle à une action urgente pour réduire les gaz à effet de serre et investir dans la réduction des risques. D'autant plus que la population urbaine et les biens dans les zones exposées vont augmenter. Tout comme les températures.
ats/sjaq
Pays pauvres plus affectés par les pertes
Les pertes économiques liées à des situations climatiques extrêmes empêchent l'éradication de la pauvreté. "Ceux qui souffrent le plus du changement climatique sont ceux qui contribuent le moins aux émissions de gaz à effet de serre", affirme Débarati Guha-Sapir, la responsable du Centre de recherche sur l'épidémiologie des désastres.
Les pertes économiques des pays aux revenus bas ou intermédiaire ont des conséquences importantes pour l'amélioration de leur situation, selon elle. Les personnes dans les pays pauvres sont six fois plus menacées de perdre leurs biens ou de souffrir de dommages que les personnes dans les pays riches.
Pertes par pays
Actuellement, les désastres climatiques constituent un peu plus de 90% des principales catastrophes. Parmi eux, les inondations à 43,4% et les tempêtes à 28,2% sont les deux plus fréquentes.
Les pertes les plus importantes ont été subies par les Etats-Unis pour une valeur totale de près de 950 milliards. Ils devancent la Chine à près de 500 milliards et le Japon à plus de 370 milliards.
Mais l'impact est disproportionné dans les pays à revenus bas ou intermédiaires par rapport à leur Produit intérieur brut (PIB).