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La Syrie et Israël vont rouvrir le point de passage de Qouneïtra

Dès lundi, les Casques bleus de l'ONU devraient pouvoir emprunter le passage de Qouneïtra en toute sécurité et ainsi remplir leur mission de paix. [REUTERS - Baz Ratner]
Dès lundi, les Casques bleus de l'ONU devraient pouvoir emprunter le passage de Qouneïtra en toute sécurité et ainsi remplir leur mission de paix. - [REUTERS - Baz Ratner]
Israël, la Syrie et les Nations Unies ont conclu un accord pour rouvrir lundi le point de passage de Qouneïtra sur le plateau du Golan, a déclaré vendredi l'ambassadrice des Etats-Unis à l'ONU, Nikki Haley.

"Nous comptons sur Israël et la Syrie pour donner aux Casques bleus l'accès qui leur est nécessaire. Nous appelons aussi la Syrie à prendre les mesures nécessaires pour que la FNUOD, la Force des Nations Unies, puisse se déployer et patrouiller sans interférence ni risque pour sa sécurité", a déclaré Nikki Haley.

La FNUOD est chargée d'observer le désengagement et de garantir un cessez-le-feu entre Israël et la Syrie. Elle comprend environ un millier de Casques bleus. Sa mission a été perturbée par le conflit en Syrie.

Le passage de Qouneïtra reliant la partie syrienne du plateau du Golan à celle occupée par Israël était tombé brièvement en juin 2013 aux mains des rebelles, mais a ensuite été repris par l'armée syrienne.

Laissez-passer

La réouverture du point de passage "va permettre aux Casques bleus de l'ONU d'intensifier leurs efforts pour empêcher les hostilités sur les hauteurs du Golan", a dit Nikki Haley.

Fin septembre, les autorités israéliennes se sont dits prêtes à rouvrir le point de passage de Qouneïtra maintenant que l'armée syrienne en a chassé les rebelles.

ats/alp

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Le passage de Qouneïtra, unique point de contact entre les deux Etats

Israël, officiellement en état de guerre avec la Syrie, a conquis le plateau stratégique du Golan durant la guerre des Six-Jours de juin 1967 et en a annexé quelque 1200km2 fin 1981. Cette annexion n'est pas reconnue par la communauté internationale.

Avant 2014, le point de passage était emprunté essentiellement par des habitants druzes de la partie du Golan occupée par Israël pour aller étudier, travailler ou se marier en Syrie.

Mais depuis 2011 et le début de la guerre en Syrie, Israël ne leur accordait quasiment plus de laissez-passer.