Cette décision, qui concerne l'archevêque émérite Francisco Jose Cox Huneeus et l'évêque émérite Marco Antonio Ordenes Fernandez, est sans appel, a précisé le Vatican. Elle remonte à jeudi mais a été annoncée samedi, jour de la visite du président chilien Sebastian Piñera au Vatican.
"Nous avons discuté de la situation difficile que vit en ce moment l'Eglise au Chili", a déclaré le président chilien. "Nous avons partagé l'espoir que l'Eglise puisse vivre une vraie renaissance et récupérer la tendresse et la proximité du peuple de Dieu."
119 enquêtes en cours
L'Eglise catholique chilienne est en pleine tourmente depuis la visite du pape en janvier et la multiplication des enquêtes judiciaires, 119 actuellement, pour agressions sexuelles présumées sur des mineurs et adultes depuis les années 1960.
Ce n'est pas la première fois que François défroque des ecclésiastiques chiliens. En septembre, il l'avait fait avec le prêtre Fernando Karadima, accusé d'abus sexuels multiples et au centre de ce scandale.
afp/boi