Julian Assange "accuse le gouvernement d'Equateur de violer ses droits fondamentaux et sa liberté", affirme le communiqué, précisant que l'action va être lancée par l'ex-juge Baltasar Garzon, qui dirige sa défense, et se trouve actuellement à Quito.
Le fondateur de Wikileaks, âgé de 47 ans, a trouvé asile en juin 2012 dans l'ambassade pour échapper à une extradition vers la Suède, où il était recherché pour des accusations de viol et d'agression sexuelle qu'il nie. La procédure a depuis été classée.
Coupé du monde extérieur
Wikileaks souligne que cette action intervient "sept mois après que l'Equateur a menacé de retirer sa protection et a coupé ses accès avec le monde extérieur, y compris en refusant d'autoriser les journalistes et les organisations de défense des droits de l'Homme et en brouillant ses communications pour empêcher l'accès internet et les coups de fil". Quito a depuis partiellement rétabli ses communications.
afp/ther
Julian Assange toujours poursuivi en Grande-Bretagne
Si les poursuites en Suède contre Assange ont été abandonnées en mai 2017, la justice britannique a réitéré mi-février son refus de lever son mandat d'arrêt au motif qu'il n'avait pas respecté en 2012 les conditions de sa liberté sous caution.
L'Australien redoute, s'il sort de l'ambassade, d'être arrêté puis extradé et jugé aux États-Unis pour la publication par Wikileaks en 2010 de nombreux secrets militaires et documents diplomatiques américains