Les messages échangés entre l'intellectuel musulman et ces deux femmes "démontrent que les parties civiles ont menti et que les relations sexuelles ont été parfaitement souhaitées, consenties et même par la suite de nouveau recherchées", a affirmé Emmanuel Marsigny, l'avocat de Tariq Ramadan.
L'audition, demandée par Tariq Ramadan, est intervenue après la révélation fin septembre de 399 SMS échangés entre l'islamologue, incarcéré depuis le 2 février, et Paule-Emma Aline, surnommée "Christelle" dans les médias, extraits d'un téléphone de l'accusatrice par un expert mandaté par les juges.
Fantasmes violents et dominateurs
Dans ces messages, Tariq Ramadan détaillait à l'avance ses fantasmes sexuels violents et dominateurs. "J'ai senti ta gêne... désolé pour ma 'violence'", reconnaissait-il par écrit ensuite, au lendemain de leur rencontre en 2009 à Lyon.
"Sa parole est enfin libérée et il en est soulagé", a dit Emmanuel Marsigny à l'issue de l'audition.
agences/gma
Quatrième demande de libération
En septembre, Tariq Ramadan avait déposé une troisième demande de libération, rejetée par les juges d'instruction français. Lundi, son conseil a annoncé qu'une quatrième demande avait été déposée juste après l'audition.