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Pékin espionnerait les conversations téléphoniques de Donald Trump

Donald Trump au téléphone dans le Bureau ovale de la Maison Blanche le 28 janvier 2017. [AP Photo/Keystone - Alex Brandon]
Donald Trump est pressé par ses conseillers d'utiliser davantage les lignes fixes sécurisées de la Maison Blanche. - [AP Photo/Keystone - Alex Brandon]
Les espions chinois écoutent régulièrement les conversations que Donald Trump tient sur des lignes non sécurisées. Pékin se sert des informations recueillies pour tenter d'influencer la politique américaine, affirme mercredi le New York Times.

Les conseillers de Donald Trump lui répètent souvent que les appels passés via ses iPhones ne sont pas sécurisés, rapporte le New York Times. Le président américain refuse toutefois de s'abstenir de les utiliser, ajoute le journal.

Pékin utilise les bavardages de Donald Trump avec ses amis pour déterminer ce que le président américain pense, à qui il prête une attention particulière et ainsi influencer au mieux le président américain, écrit le quotidien.

Guerre commerciale en toile de fond

Avec cette stratégie, Pékin espère pouvoir empêcher une nouvelle escalade de la guerre commerciale avec les Etats-Unis, ajoute le journal. Aucun commentaire n'a été effectué par la Maison Blanche sur les informations du NYT.

C'est grâce à des sources au sein de gouvernements étrangers et en interceptant des appels que les agences du renseignement américain ont appris que la Chine - de même que la Russie - écoutait les conversations téléphoniques de Donald Trump.

afp/dk

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La Chine, menace majeure pour le contre-espionnage américain

Plusieurs représentants de l'administration Trump ont déclaré ces dernières semaines que la Chine menait une campagne sans précédent pour influencer l'opinion publique américaine à l'approche des élections de mi-mandat le 6 novembre et représentait la plus grande menace à long terme pour le contre-espionnage américain.

En septembre, devant le Conseil de sécurité des Nations unies, Donald Trump a accusé Pékin de chercher à faire perdre le Parti républicain lors des "midterms" en raison de la politique commerciale hostile à la Chine déployée par le président américain. Son vice-président Mike Pence a lui dénoncé l'attitude "malveillante" de la Chine.