La Commission avait proposé fin mai d'interdire une dizaine de catégories de produits à usage quotidien pour lesquels il existe des matériaux alternatifs, par exemple les couverts, les assiettes, les pailles, les tiges de ballons gonflables ou les touillettes.
Ces objets représentent à eux seuls 70% des déchets échoués à la fois dans les océans et sur les plages. Ils devront être fabriqués avec des matériaux plus durables.
"S'il y a des alternatives, on interdit"
Dans un texte approuvé à une vaste majorité (571 voix pour, 53 contre et 34 abstentions), le Parlement européen a proposé d'ajouter à cette liste les emballages de fast-food en polystyrène et les produits "oxoplastiques".
"Ça défigure nos plages, ça tue nos océans (...) et ça affecte la santé humaine. Alors s'il y a des alternatives, on interdit", a résumé la rapporteure du texte, Frédérique Ries.
De son côté, la fédération européenne du secteur PlasticsEurope a jugé ces mesures "disproportionnées" et réclamé "des règles plus claires".
afp/jop