S'exprimant sous couvert d'anonymat, le responsable a précisé à l'AFP que ces troupes apporteraient sur place un soutien logistique.
"Les lois adoptées par les démocrates font qu'il est difficile pour nous de stopper des gens à la frontière", avait auparavant tweeté Donald Trump jeudi matin. "J'envoie l'armée pour cette urgence nationale. Ils seront stoppés!", avait-il ajouté.
Le président américain avait déjà déployé à la frontière en avril quelque 2100 membres de la Garde nationale. Ces troupes y opèrent principalement dans un rôle de soutien, afin de décharger les gardes-frontière.
Selon la chaîne CNN, le ministre de la Défense Jim Mattis s'apprête à envoyer au moins 800 soldats supplémentaires dans la région. On ne sait pas encore si ce nouveau déploiement sera constitué de troupes de l'armée régulière ou de nouveaux réservistes de la Garde nationale.
afp/lgr
Un phénomène de migration "inédit"
"Ce qui est frappant, c’est la quantité de migrants qui sont en train de partir vers le nord du Mexique pour rejoindre les Etats-Unis (...). C'est un phénomène inédit, on pourrait même parler d'exode", relate Patrick John Buffe, correspondant de Radio France internationale au Mexique, qui a suivi les marcheurs pendant deux jours.
"Ces personnes connaissent les déclarations de Donald Trump, donc elles savent que ça sera difficile, mais elles considèrent qu'elles pourront passer. Et l'autre option, c'est de rester au Mexique", précise le journaliste.
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Pour le politologue Yannick Wilde, qui a passé un an au Honduras avec l'ONG Brigades de la Paix internationales, les migrants qui ont rejoint la "caravane" fuient "le racket et la violence". Il souligne que le Honduras est considéré comme "l'un des pays les plus violents du monde".
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