Ses opposants ont pour leur part stigmatisé les propos très critiques du président américain contre les démocrates et la presse et lui ont reproché de créer un climat propice à la violence politique.
Dans la soirée, lors d'un meeting à Charlotte, en Caroline du Nord, Donald Trump a déclaré avoir "vu ces dernières heures des efforts des médias pour se servir des agissements d'un seul individu pour marquer politiquement des points contre moi et le Parti républicain".
Violence politique dénoncée
Mais le locataire de la Maison Blanche a également déclaré que "la violence politique ne doit jamais être autorisée en Amérique". Il a promis de faire "tout ce qui est en (son) pouvoir pour l'arrêter".
Donald Trump a également qualifié vendredi d'"actes terroristes" l'envoi de colis piégés à plusieurs de ses opposants politiques. Il a appelé à ce que ces actions soient "punies dans la mesure permise par la loi".
"Midterms" à hauts risques pour les républicains
Le FBI a arrêté vendredi en Floride un homme de 56 ans soupçonné d'avoir envoyé des colis piégés au prédécesseur de Donald Trump, Barack Obama, à son adversaire à la présidentielle de 2016, Hillary Clinton, et à diverses personnalités qui se sont publiquement opposées au président.
Les "midterms" du 6 novembre pourraient modifier l'équilibre du pouvoir au sein du Congrès, actuellement contrôlé par les républicains et contrarier une partie des réformes qu'envisage le président.
reuters/pym
Le suspect parle de colis inoffensifs
L'homme arrêté a déclaré aux enquêteurs qu'il ne voulait pas faire de victimes et que les colis suspects étaient inoffensifs, selon CNN.
Tous les colis étaient constitués de la même manière - un tube plastique connecté à une petite horloge et à une batterie -, a fait savoir le FBI. Les enquêteurs cherchent toujours à déterminer si les engins étaient en état de marche.