"Au cours de la nuit, des dizaines de roquettes ont été lancées depuis la bande de Gaza en direction de localités du sud d'Israël", a déclaré l'armée israélienne dans un communiqué publié tôt samedi matin.
Le système israélien de défense aérienne Iron Dome "a intercepté une dizaine de projectiles", a indiqué l'armée. "Des projectiles sont tombés (...) dans des terrains non habités" en territoire israélien, a-t-elle précisé.
Des médecins israéliens ont déclaré que sept civils étaient traités pour des états de choc.
Ripostes immédiates
En riposte à ces tirs, les forces armées aériennes israéliennes ont frappé "environ 80 objectifs appartenant au Hamas", a annoncé l'armée. Il n'y a pas eu d'informations indiquant que ces raids aient fait des victimes.
C'est la première fois depuis plusieurs mois qu'un aussi grand nombre de roquettes est tiré depuis l'enclave palestinienne gouvernée par le mouvement islamiste Hamas.
Dans la journée de vendredi, cinq Palestiniens âgés de 22 à 27 ans sont morts au cours de divers incidents survenus le long de la frontière entre les deux pays belligérants.
ats/jop
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Tensions autour du "droit au retour"
Les Palestiniens manifestent le long de la barrière frontalière entre Israël et la bande de Gaza au moins une fois par semaine depuis le 30 mars.
Les manifestants réclament ce qu'ils appellent le "droit au retour" vers des terres situées en Israël, dont de nombreuses familles palestiniennes ont été chassées pendant la guerre israélo-arabe de 1948, un an après la proclamation de l'Etat hébreu. Les protestataires demandent également la levée du blocus qu'Israël impose à la bande de Gaza.
Au moins 212 Palestiniens ont été tués par des tirs ou des raids israéliens depuis que ces manifestations ont commencé, selon un comptage effectué par l'AFP. Un soldat israélien a en outre été tué par un sniper palestinien.