Assumant la responsabilité des événements qui se sont succédé depuis les législatives de septembre 2017, la chancelière allemande, qui s'exprimait au lendemain d'une nouvelle débâcle électorale des partis de sa coalition dans le Land de Hesse, a précisé qu'elle ne serait pas candidate en cas d'élections anticipées.
"Ce mandat est mon dernier en tant que chancelière", a-t-elle dit devant la presse. "Je ne solliciterai aucune fonction politique après la fin de mon mandat en 2021."
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Chancelière depuis 2005
Angela Merkel, qui dirige le gouvernement fédéral depuis 2005, a jugé que son gouvernement de coalition, difficilement négocié entre ses conservateurs de la CDU-CSU et les sociaux-démocrates du SPD, avait perdu sa crédibilité.
"Je crois que nous avons besoin de tourner la page", a-t-elle encore dit, alors que les alliés de sa "Grande coalition" ont essuyé à quinze jours d'intervalle de sérieux revers électoraux aux scrutions régionaux en Bavière puis dans le Land de Hesse.
Elle a indiqué qu'elle ne briguerait pas davantage en décembre prochain un nouveau mandat à la présidence de la CDU, un poste qu'elle occupe depuis 2000.
agences/gma/kkub
Déjà des candidats dans les starting-blocks
Angela Merkel ne se choisira pas de successeur à la présidence du parti conservateur allemand CDU, strapontin vers la chancellerie, a-t-elle dit lundi, peu après avoir annoncé son retrait de ce poste en décembre, puis du gouvernement en 2021.
"Je sens que cette phase (de quête d'un nouveau chef de la CDU) est pleine de possibilités, et c'est très bien car nous ne l'avions pas eue depuis 18 ans", a dit la chancelière.
Une proche, la secrétaire générale du parti Annegret Kramp-Karrenbauer, et un de ses détracteurs, tenant d'un virage à droite, le ministre de la Santé Jens Spahn, ont déjà fait acte de candidature.