L'action intentée devant un tribunal de Quito par Julian Assange contre les règles de visite, de communications et de salubrité qui lui ont été imposées depuis le 12 octobre a été jugée "irrecevable" par la justice équatorienne.
Julian Assange a notamment cité le fait qu'il doive désormais payer ses soins médicaux et ses factures de téléphone. Selon lui, ces mesures sont destinées à l'inciter à quitter l'ambassade où il est réfugié depuis six ans, et le nouveau président équatorien, Lenin Moreno, a pris la décision de révoquer son droit d'asile, bien qu'il ne l'ait pas encore rendue publique.
>> Lire : Julian Assange lance une action judiciaire contre l'Equateur
Démenti de Quito
L'Australien de 47 ans redoute, s'il sort de l'ambassade, d'être arrêté puis extradé et jugé aux États-Unis pour la publication par Wikileaks de nombreux secrets militaires et documents diplomatiques américains.
Un responsable équatorien a démenti toute intention de priver Julian Assange de l'asile tout en soulignant qu'il devait se plier aux règles édictées par le gouvernement.
agences/jvia