Publié

Le dysfonctionnement d'un instrument serait la cause du crash de Lion Air

Des sauveteurs indonésiens trient les objets récupérés sur le site du crash de l'avion de Lion Air. [EPA - Mast Irham]
Des sauveteurs indonésiens trient les objets récupérés sur le site du crash de l'avion de Lion Air. - [EPA - Mast Irham]
Les secours indonésiens ont retrouvé de nouveaux restes humains mardi sur le site de l'accident d'un avion de Lion Air en mer de Java. Le dysfonctionnement d'un instrument de bord serait en cause.

Le patron de Lion Air a reconnu lundi que la compagnie avait dû effectuer des réparations sur l'appareil à Bali avant qu'il ne reparte sur Jakarta, évoquant une "procédure normale".

La BBC, qui a récupéré un carnet technique concernant le vol de dimanche, a fait état du "manque de fiabilité" d'un instrument de mesure de la vitesse et de divergences dans les mesures de l'altitude entre les appareils du pilote et du co-pilote.

Recherche de la carcasse

Des dizaines de plongeurs ont été dépêchés sur le site de la disparition du vol JT 610. Mais dès lundi soir, ils n'avaient plus d'espoir de trouver des survivants.

"Notre priorité, c'est de retrouver la principale carcasse, à l'aide de cinq bâtiments de guerre équipés de sonars détecteurs de métaux", a dit le porte-parole de l'Agence de recherches.

Selon le Comité de sécurité des transports nationaux, l'avion transportait 189 personnes, dont 20 employés du ministère indonésien des Finances et l'ancien cycliste italien Andrea Manfredi.

>> Lire : Un avion s'écrase en mer en Indonésie avec 189 personnes à bord

ats/jvia

Publié

Une compagnie en plein développement

Lion Air, principale compagnie aérienne à bas coût d'Indonésie, s'est lancée dans un vaste programme de développement. L'année dernière, elle avait annoncé l'achat de 50 Boeing 737 MAX pour 6,24 milliards de dollars.

L'Indonésie, archipel d'Asie du Sud-Est qui compte 17'000 îles et îlots, est très dépendante des liaisons aériennes. Le secteur aérien indonésien est donc en pleine croissance, mais la réglementation laisse à désirer. Des compagnies indonésiennes ont été un temps interdites de ciel européen.