Ce mouvement social, le premier de cette ampleur au sein de l'entreprise, est parti d'un article du New York Times paru la semaine dernière.
Le quotidien affirmait que Google avait couvert ces dernières années une série de cas de harcèlements sexuels impliquant des hauts responsables, dont Andy Rubin, créateur du système d'exploitation mobile Android, parti du groupe en 2014 avec une indemnité de 90 millions de dollars. Andy Rubin a nié ces allégations.
Soutien du patron
Les organisateurs de la manifestation avaient appelé les quelque 90'000 employés de Google dans le monde à sortir de leurs bureaux à 11 heures du matin, dans leur fuseau horaire respectif. Des rassemblements ont ainsi eu lieu à Singapour, Tokyo ou Hyderabad, en Inde, puis en Europe, à Dublin, Londres, Berlin ou Zurich.
Le patron de Google Sundar Pichai a fait savoir dans une déclaration écrite qu'il soutenait les employés qui choisissaient de débrayer.
afp/jvia