Le parquet a requis de sept à vingt-cinq ans de prison à l'encontre de 12 des 18 dirigeants indépendantistes. Ces politiciens seront jugés prochainement pour leur rôle dans la tentative de sécession de la Catalogne en octobre 2017.
La peine la plus élevée, 25 ans de prison et inéligibilité pour "rébellion" et "détournement de fonds publics", a été demandée à l'encontre de l'ancien vice-président de la région, Oriol Junqueras, un an après son incarcération.
Avocat de l'Etat plus clément
Des peines de 17 ans ont été par ailleurs requises contre l'ancien présidente du parlement régional catalan Carme Forcadell et contre les anciens présidents de puissantes associations indépendantistes catalans Jordi Sanchez et Jordi Cuixart, tous trois incarcérés.
Pour sa part, l'avocat de l'Etat espagnol , qui dépend du ministère de la Justice, a souhaité l'abandon de l'accusation de "rébellion" pour celle de "sédition", moins grave, et des peines maximales de 12 ans de prison.
agences/pym