Un premier train de mesures punitives, levées en échange de l'engagement pris en 2015 par l'Iran auprès des grandes puissances de ne pas se doter de la bombe atomique, avait été à nouveau imposé en août.
Malgré les protestations des dirigeants iraniens, des alliés européens de Washington ainsi que de la Chine et de la Russie, le second volet va donc entrer en vigueur.
Pétrole et banques pour cible
Il s'agit cette fois de sanctionner, en leur barrant l'accès au marché américain, tous les pays, entités ou entreprises étrangères qui continueront d'acheter du pétrole iranien ou d'échanger avec les banques de la République islamique.
D'autres mesures punitives devraient suivre encore dans les prochains mois, avec une mise en oeuvre "beaucoup plus agressive que par le passé" selon l'administration Trump.
agences/oang
Une liste de pays "épargnés"
Huit pays bénéficieront de dérogations concernant ces nouvelles sanctions américaines.
Ils seront autorisés temporairement à continuer d'acheter du pétrole iranien, mais "uniquement car ils ont fait preuve d'efforts importants pour ramener leurs importations de brut vers zéro", explique le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo.
La liste de ces pays sera connue lundi, mais aucun membre de l'Union européenne n'y figurent . La Turquie et l'Irak, en revanche, ont déjà annoncé qu'ils en faisaient partie.
"Vifs regrets" en Europe
Dans un communiqué conjoint, la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni et l'Union européenne (UE) ont dit regretter "vivement" la réimposition de sanctions contre l'Iran par les Etats-Unis.
"Nous avons pour objectif de protéger les acteurs économiques européens qui sont engagés dans des échanges commerciaux légitimes avec l'Iran", ajoute le communiqué.