![L'ancien roi de Belgique Albert II (ici, en mars 2017). [EPA/Keystone - Olivier Hoslet]](https://img.rts.ch/articles/2018/image/7rot5s-27754967.image?w=1280&h=720 "L'ancien roi de Belgique Albert II (ici, en mars 2017). [EPA/Keystone - Olivier Hoslet]")
Test ADN requis pour l'ex-roi des Belges en reconnaissance de paternité
L'ancien roi de Belgique Albert II devra se soumettre à un test génétique d'ici février prochain. La justice belge a accédé, fin octobre, à la requête d'une femme qui assure être sa fille biologique.
C'est une première victoire pour Delphine Boël dans son long combat judiciaire pour faire reconnaître que l'ancien souverain - âgé aujourd'hui de 84 ans - est son vrai père. Son avocat a confirmé lundi l'information diffusée par plusieurs médias belges.
Cette artiste plasticienne belge de 50 ans affirme être née de la longue liaison qu'a eue sa mère avec Albert - alors prince héritier - dans les années 1960-1970. L'ex-roi, qui a régné de 1993 à 2013 et qui est le père de l'actuel roi des Belges, Philippe, a toujours nié cette filiation.
Cinq ans de rebondissements judiciaires
Delphine Boël avait introduit une procédure de reconnaissance de paternité devant le tribunal de première instance de Bruxelles en 2013, ouvrant ainsi un feuilleton judiciaire à rebondissements.
Dans son arrêt daté du 25 octobre, la cour d'appel de Bruxelles a renversé une précédente décision de justice. "Si Albert II refuse de se soumettre au test, cela pourra être considéré comme un indice très clair qu'il est le père", souligne l'avocat de la requérante.
afp/oang
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