Le groupe a été enlevé lundi à Bamenda, dans la région anglophone en proie à des troubles séparatistes.
"Dieu soit loué, 78 enfants et le chauffeur ont été libérés. Le directeur et un enseignant sont toujours avec les ravisseurs. Continuons à prier", a déclaré Samuel Fonki, membre de l'église presbytérienne du Cameroun.
Le prêtre et l'armée camerounaise ont imputé les enlèvements aux séparatistes anglophones, mais un porte-parole du mouvement a nié toute implication.
Des affrontements qui durent depuis plus d'un an
Dans son discours d'investiture, le président Paul Biya réélu en octobre a appelé mardi les séparatistes anglophones à "déposer les armes et à retrouver le droit chemin".
Les affrontements entre l'armée camerounaise et les rebelles durent depuis plus d'un an. Plus de 400 civils ont été tués et des milliers d'autres ont été contraints à l'exode.
reuters/ther
Un premier enlèvement tenu confidentiel
Au total, 90 élèves avaient été enlevés dans deux enlèvements distincts, au sein du même établissement scolaire et à cinq jours d'intervalle. La totalité d'entre eux ont pu être relâchés.
L'information sur le premier enlèvement, qui concernait 11 élèves, avait été tenue confidentielle en raison de négociations en cours avec les ravisseurs, a expliqué une source proche de l'établissement.