"Je viens de me faire refuser l'accès à la Maison Blanche", a confirmé sur Twitter Jim Acosta, qui, au cours du point presse, avait refusé de rendre le micro à une membre de l'équipe de la Maison Blanche alors que le président américain ne voulait plus lui répondre davantage.
"Le président Trump croit en une presse libre (...) Nous ne tolérerons cependant jamais qu'un reporter pose sa main sur une jeune femme essayant simplement de faire son travail de stagiaire à la Maison Blanche", a tweeté Sarah Sanders, la porte-parole de l'exécutif américain, pour justifier cette décision.
"Menace pour notre démocratie"
La chaîne a par ailleurs apporté son soutien à son journaliste et s'est inquiétée d'une "décision sans précédent", qui est "une menace pour notre démocratie".
L'association des correspondants de la Maison Blanche a elle aussi réagi par le biais d'un communiqué: "Révoquer l'accès au complexe de la Maison Blanche est une réaction disproportionnée par rapport à l'infraction présumée, et est inacceptable".
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