"Nous devons mieux partager le fardeau au sein de l'Otan", a lancé Emmanuel Macron dès les début de l'entretien à l'Elysée, une musique douce aux oreilles du locataire de la Maison Blanche qui ne cesse de réclamer une hausse des dépenses militaires des pays européens, jugeant la situation actuelle injuste pour le contribuable américain.
"Nous avons besoin de plus d'investissements", a encore ajouté Emmanuel Macron sans aborder directement la question de la création d'une armée européenne qui a provoqué la colère de Donald Trump.
Polémique désamorcée
Visiblement soucieux de désamorcer la polémique, les deux hommes ont insisté sur leurs liens étroits: "Nous sommes devenus très bons amis au fil des ans", a assuré Donald Trump.
La veille, pourtant, il avait opté pour un ton nettement moins consensuel, dénonçant, dans un tweet extrêmement virulent, la proposition d'Emmanuel Macron de créer une armée européenne.
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Divergences de vue sur la défense
Une grande partie de l'Europe s'abrite sous le bouclier américain depuis l'après-guerre, sans payer un prix satisfaisant selon Donald Trump.
Depuis son élection, Emmanuel Macron plaide constamment pour un renforcement européen de la Défense, la France mettant justement en avant l'incertitude stratégique provoquée par les positions de Donald Trump.
Le président américain est à Paris pour le week-end pour participer aux commémorations du centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale, en présence de dirigeants venus du monde entier.
afp/cab