Les Calgariens ont envoyé un message fort: trente ans après avoir accueilli les JO 1988, ils ne veulent plus de la flamme olympique. Selon les chiffres préliminaires publiés deux heures après la fermeture des bureaux de vote, 56,4% des habitants se sont prononcés durant ce scrutin électronique pour le "non", contre 43,6% pour le "oui". Les résultats officiels seront publiés vendredi.
L'exécutif contraint à renoncer
L'exécutif de Calgary, qui doit se prononcer en début de semaine prochaine sur la poursuite ou l'abandon de la candidature, pourra difficilement faire autrement que de jeter l'éponge. Avant le référendum, la province de l'Alberta - qui devait cofinancer le projet - avait en effet prévenu qu'elle retirerait son soutien en cas de victoire du "non".
Partisans et opposants ont mené campagne jusqu'au bout dans une consultation qui était annoncée comme bien plus incertaine qu'elle ne l'a été finalement.
afp/oang
Un nouvel échec après Sion et Graz/Schladming
Les opposants avaient brandi notamment l'épouvantail d'un dérapage des dépenses entraînant une hausse des impôts locaux.
Ces mêmes arguments avaient déjà contribué à faire capoter les candidatures de Sion et de Graz/Schladming (Autriche) pour ces Jeux olympiques d'hiver 2026.
Un rejet "sans surprise" pour le CIO
Ce rejet est "sans surprise" pour le Comité international olympique (CIO), du fait des "discussions politiques et incertitudes" autour du projet "jusque dans les derniers jours", a réagi l'instance mercredi.
"Nous comprenons la déception de tous ceux qui ont été engagés dans la candidature", a ajouté le CIO. "Nous allons continuer notre coopération avec Milan/Cortina d'Ampezzo et Stockholm, afin de garantir le meilleur hôte pour les JO-2026."