Des procureurs ont révélé par inadvertance, dans le cadre d'une autre affaire, l'existence de cette inculpation censée être secrète, a indiqué l'organisation. La nature exacte des chefs d'accusation retenus contre Julian Assange n'était pas connue immédiatement.
"SCOOP: le département américain de la Justice révèle 'accidentellement' l'existence de chefs d'accusation secrets (ou de projets de tels chefs d'accusation) contre le directeur de WikiLeaks Julian Assange, dans ce qui semble être une erreur de copier-coller dans une autre affaire également instruite dans le district est de la Virginie", a publié WikiLeaks sur Twitter.
Secrets militaires
Le fondateur de WikiLeaks est réfugié depuis 2012 à l'ambassade de Quito à Londres, justement pour échapper à d'éventuelles poursuites des Etats-Unis.
Si les poursuites contre lui en Suède pour viol et agression sexuelle ont été abandonnées en mai 2017, la justice britannique refuse de lever le mandat d'arrêt émis à son encontre, au motif qu'il n'a pas respecté en 2012 les conditions de sa liberté sous caution.
L'Australien de 47 ans redoute, s'il sort de l'ambassade, d'être arrêté puis extradé et jugé aux États-Unis pour la publication par WikiLeaks en 2010 de nombreux secrets militaires et documents diplomatiques américains.
ats/pym