En Suisse, 40% de l'électricité produite provient du nucléaire. Pour Philippe Virdis, cette dépendance vis-à-vis de cette énergie n'est pas rédhibitoire. "Tout est possible si on lève les obstacles administratifs et si on accélère les procédures pour l'implantation de centrales à gaz". Dans ce contexte, la Suisse romande tire son épingle du jeu avec les projets déjà bien avancés de centrales à gaz à Chavalon (VS) et Cornaux (NE).
Philippe Virdis estime qu'après l'accident de Fukushima "l'avenir énergétique ne sera plus jamais ce qu'il était". Selon lui, les centrales à gaz vont connaître un développement important. Membre du conseil d'administration de la société qui exploite la centrale nucléaire de Mühleberg, il insiste cependant sur les nouveaux défis posés ce développement. "Il faut maintenant réfléchir aux moyens de compenser le CO2 que rejettent ces centrales pour éviter le réchauffement climatique".
Jérôme Galichet