C'est une conséquence inévitable si la révision passe la rampe, estiment les organisations de jeunesse, parce que les mesures préconisées conduisent à une précarisation des jeunes.
Le nombre d'indemnités journalières sera par exemple baissé de 400 à 200 pour les chômeurs de moins de 25 ans sans enfant. Or, le nombre de chômeurs de longue durée augmente plus vite chez les jeunes que dans les autres classes d'âge.
Autre discrimination dénoncée: un étudiant en fin de formation devra attendre six mois pour toucher sa première indemnité de chômage, ce qui le coupe aussi des autres prestations de l'assurance chômage, notamment les conseils des Offices régionaux de placement.
La notion de travail convenable a également été élargie. Les jeunes devront ainsi accepter un travail qui ne correspond pas tout à fait à leurs qualifications ou leur expérience professionnelle - dans l'idée de lancer ces jeunes dans le monde du travail, eux dont la mobilité est plus grande.
Mais cette mesure est perçue comme une dévalorisation de la formation par les associations d'étudiants.
RSR/Chrystel Domenjoz