L'ambroisie va bientôt fleurir: il faut l'arracher maintenant! C'est l'appel lancé lundi dernier par la station de recherche Agroscope Changins-Wadenswil aux jardiniers professionnels et amateurs, aux agriculteurs ainsi qu'aux autorités. Si, dans la mythologie grecque, l'ambroisie était la boisson des dieux, elle n'est plus aujourd'hui qu'une plante originaire d'Amérique du Nord dans le pollen peut déclencher de sérieuses allergies. Libéré à partir de la mi-juillet, il déclenche du rhume des foins parfois accompagné de crises d'asthme ainsi que des conjonctivites allergiques.
Il s'agit donc d'arracher les plantes avant qu'elles ne produisent des pollens. On peut le faire maintenant sans danger avec des gants: tant que la production de pollen n'a pas commencé, le masque de protection respiratoire n'est pas nécessaire, précise la station de recherche. Il ne faut pas composter les plantes, qui pourraient survivre.
Arracher... vite!
L'arrachage précoce et la destruction avec les ordures ménagères empêchent la production de pollen et de graines et permettent d'enrayer la prolifération de l'ambroisie. Sa dissémination a ainsi pu être freinée ces dernières années. Si de nouveaux foyers sont découverts malgré tout, ceux-ci doivent être annoncés aux autorités communales ou aux services phytosanitaires du canton.
L'ambroisie peut pousser dans un jardin, au bord d'une route, dans un champ ou dans un pré. Elle se distingue des espèces végétales similaires par ses parties uniformément vertes. Les inflorescences se situent à l'extrémité des tiges et ressemblent à de petites bougies avec des poils blanchâtres. Le pollen est jaune.
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