La géolocalisation au service de la police neuchâteloise

La géolocalisation se superpose en temps réel aux autres données. Elle se réalise à travers un panel de technologie comme les satellites (c'est le principe du GPS), les antennes de téléphonie mobile/fixe (localisation via GSM), la localisation via l'adresse de connexion de l'ordinateur (adresse IP). Une fois cette localisation obtenue, l'interface technique permet la position sur une carte.

Large éventail

Pour Pascal Luthi, adjoint du commandant à la Police neuchâteloise, la "géolocalisation" est le fait d'un éventail d'outils: "D'abord, il y a  du développement maison, nous avons des banques de données spécifiques à notre usage. Nous avons aussi tiré parti des produits du marché les plus standards possible, les plus accessibles possible afin de profiter de toutes les innovations "

La géolocalisation fait partie de l'arsenal de données qui arrive au poste central,  Pierre Louis Rochet, chef des systèmes d'information et de conduite dans la police neuchâteloise: "Sur cet écran, on voit les voitures de police et leur emplacement sur le terrain. Cela nous permet quand on a un appel d'urgence de choisir le véhicule le plus proche pour raccourcir les temps d'intervention".

Aussi pour les statistiques

La géolocalisation et le géoréférencement sont aussi utilisées par la police dans leur statistiques. Le public peut aussi y avoir accès. La Police neuchâteloise propose  sur son  site des courbes de délits par exemple: les cambriolages des villas et appartements pour l'année 2007

Google Street View et Google Maps sont des outils "grand public" qui s'interfacent avec les applications spécifiques, mais qui sont également utilisés par les enquêteurs pour valoriser leur travail.  La géolocalisation est devenue un réflexe dont plus personne ne veut et ne peut plus se passer.

RSR /Jean-Olivier Pain /ada