Les grands pays émergents que sont la Chine, le Brésil et l'Inde, qui ont rejoint le cercle des grands pollueurs, prennent une place de plus en plus centrale dans ce processus. Ils jouent y également un rôle de plus en plus actif, comme l'a montré le rendez-vous mexicain qui s'est achevé samedi à l'aube.
Face à l'envolée annoncée du thermomètre mondial, qui pourrait grimper jusqu'à 4°C voire 6°C d'ici à la. fin du siècle, la réponse internationale reste trop timorée. Les engagements de réductions d'émissions de gaz à effet de serre sont insuffisants et ne mettent pas l'humanité à l'abri d'un emballement de la machine climatique.
Cancun n'a permis aucune percée sur ce point, et pas plus sur la question de l'avenir du protocole de Kyoto, qui oblige les pays développés à réduire leurs émissions polluantes, à l'exception des Etats-Unis. La conférence au Mexique n'a fait que passer la patate chaude à Durban, où les négociateurs se retrouveront l'an prochain.
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