Aujourd'hui, les internautes acceptent plus volontiers que par le passé de partager leurs données personnelles. Ce changement de mentalité, évoqué par Mark Zuckerberg, engendre un vif débat dans nos sociétés. La justice doit régulièrement se prononcer sur un phénomène qui ne cesse de s'amplifier.
Le manque de sanctions en Suisse
Le préposé à la protection des données, Hans-Peter Thür, admet que les géants du web ne respectent pas toujours les limites de la législation suisse en matière de sphère privée. C'est pourquoi il faut des possibilités de sanction, afin de "mettre devant leurs responsabilités les entreprises qui n'accordent pas suffisamment de soin à la sécurité des données». Dans la loi actuelle, il n'y a pas de levier pour agir, regrette Hans-Peter Thür. Selon lui, il faut une base légale et c'est aux pouvoirs politiques d'agir.
ATS /rg